« Il me frappe traîtreusement et se met à geindre
M’attaque le premier et puis court se plaindre »
Quand j’entends cet adage populaire, à chaque fois
Je me rappelle la vile engeance qui a mis sous sa loi
Les médias occidentaux, complices et silencieux
De la surenchère victimaire, procédé vil et spécieux
Astuce des sionards hypocrites qui, avec ostentation
Se répandent, sur la Shoah, en maintes lamentations
Et, essuyant d’une main, leurs larmes de crocodile
De l’autre ils font subir aux populations civiles
L’holocauste qu’ils faisaient tantôt mine de pleurer
Et qui ne sert aujourd’hui, in fine, qu’à leurrer
Un public, chaque jour, de moins en moins crédule,
Et malgré les médias de masse, tenus sous la férule
Les peuples libres, les esprits sains et probes
Se solidarisent aux quatre coins du globe
Avec le peuple palestinien, meurtri, assiégé
Dans l’étau de l’impérialisme enfermé et piégé
Pour y subir à petit feu le nettoyage ethnique
Du nazisme les victimes ont repris la technique
Remplaçant la race aryenne par le peuple élu
Et jetant, sur la Palestine, leur sanglant dévolu
Ils commettent, sans vergogne, un odieux génocide
Tandis que les chiens de garde, ingénus et placides
Déplorent, les veules, qu’à nos engagements fidèles
Nous refusions de reconnaître un état criminel